Commençons par un peu d’histoire. Fin juin 2017, Google est condamné par la Commission Européenne pour abus de position dominante après avoir illégalement favorisé son propre service de comparaison de prix, Google shopping, au dépend des autres comparateurs de prix. Outre une forte amende, Google a été forcé d’ouvrir son service de comparaison à ces acteurs.
Cette ouverture s’est accompagnée de changements soudains sur l’univers Google Shopping, encore entourés de rumeurs. Voici 4 idées reçues autour de ces évolutions, et ce qu’il faut surtout en apprendre :
Je vais donc payer deux fois
FAUX – Sur Google Shopping, seul le clic compte. Si l’utilisateur clique sur votre annonce, le clic vous sera facturé directement. S’il clique sur l’annonce éditée par le comparateur, alors le clic sera facturé au comparateur. Dans les deux cas, le clic redirige sur votre site.
Je vais me faire concurrence et augmenter mes CPC
FAUX – Même s’il est tout à fait légitime de se poser cette question, Google n’autorise pas la propre concurrence sur Shopping.
Le système des enchères fonctionne de la manière suivante : à niveaux de qualité et de pertinence équivalents, le marchand ayant l’enchère la plus élevée paiera un centime de plus que son concurrent le plus proche (et non son enchère max.)
Si vous êtes le premier via Google, et que vous êtes le second via un autre acteur, alors Google passera au troisième acteur pour déterminer l’enchère payée réellement.
Offre importée par | Marchand | Enchère max. | Enchère payée |
Marchand 1 (vous) | 0,30€ | 0,21€ | |
Comparateur | |||
Marchand 2 | 0,20€ | ||
Marchand 3 | 0,10€ |
Ça va me coûter plus cher
FAUX – Google importe des offres sur Google Shopping comme n’importe quel autre acteur : il prélève donc une commission sur votre enchère max. (c’est sa rémunération). Cela veut donc dire que votre CPC d’entrée est 20% inférieur à celui que vous renseignez.
Passer par un autre CSS (Comparison Shopping Service) permet donc de réaliser au minimum 20% d’économies.
Je vais perdre en visibilité
FAUX – À enchère équivalente, Google affichera l’annonce qui répondra le mieux à la requête de l’utilisateur : cela peut donc être celle via Google ou celle via un comparateur. Dans les deux cas, cela reste votre produit.
Par ailleurs, passer par un CSS offre une couverture complémentaire en vous positionnant sur des requêtes sur lesquelles vous n’auriez pas été présent en ne passant que par Google :
- Parce que votre flux de base a été enrichi par le comparateur,
- Parce que le mix produit travaillé n’est pas identique au votre,
- Parce que vous n’optimisez pas les campagnes pour les mêmes objectifs.
Par ailleurs, passer par un CSS ouvre désormais l’accès à un nouvel emplacement publicitaire sur les pages de résultats : les Comparison Listing Ads (CLA).
La lecture de cet article vous fait changer d’avis sur les comparateurs ? N’hésitez pas à nous contacter pour voir comment les intégrer à votre stratégie de manière efficace.