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Infographie : le tracking en affiliation

Les voix du tracking en affiliation sont-elles impénétrables ? Plus maintenant ! Nous avons fait plancher nos experts pour dresser une cartographie précise du tracking mis en place par notre plateforme. Avec pour objectif d’apporter un éclairage sur les raisons qui induisent une différence, parfois conséquente, entre le nombre de conversions générées par les éditeurs et celles réellement comptabilisées par les annonceurs pour calculer leur rémunération. Explications.

infographie tracking affiliation
Lien de téléchargement en fin d'article.

Le tracking, pierre angulaire du marketing d’affiliation

Le suivi des actions générées par les affiliés est au cœur du marketing d’affiliation. C’est en traçant les opérations réalisées par les internautes depuis le site de l’éditeur jusqu’à la vente sur le site marchand, qu’il est possible d’assurer une juste rémunération de l’affilié pour la contribution apportée.

Au fil des années, ce suivi est devenu de plus en plus complexe, avec la multiplication de « zones blanches », dans lesquelles il n’est plus possible de tracker les actions des internautes. En fonction du navigateur utilisé par les internautes et du système de tracking proposé par les annonceurs, il existe une multitude de chemins de conversion possibles, et tous ne mènent pas à une rémunération des éditeurs ! Avec pour conséquence, des écarts entre les ventes qui sont générées et celles qui sont mesurées pouvant atteindre 50% dans les cas les plus extrêmes (c’est-à-dire dans les cas assez rares qui cumulent tous les freins : mauvais navigateur, mauvais système de tracking, etc.).

Une situation qui nuit à l’écosystème vertueux proposé par l’affiliation, qui repose sur une relation de confiance entre les annonceurs, les éditeurs et la plateforme d’affiliation, et qui garantit la juste rémunération de l’apport d’affaires.

Les causes de la complexité du tracking en affiliation

Les causes de cette complexité ont une double origine. Juridique, tout d’abord. L’obligation du recueil du consentement des internautes pour le dépôt de cookies*, pour être en conformité avec le RGPD (depuis avril 2021), est un premier écueil. On estime à 20% le nombre d’internautes « acheteurs » qui refusent le tracking sur le web. Un refus qui rend leurs achats « invisibles » et pour lesquels les éditeurs qui ont contribué à la vente ne percevront donc pas de rémunération.

Technique, ensuite. À des fins de respect de la vie privée des internautes, la décision des navigateurs Safari et Firefox de bloquer les cookies Third-Party (trop intrusifs), ce qui sera aussi le cas de Chrome à partir de 2024, et pour Safari de limiter à 24h les cookies First-Party, ont également contribué à rendre le tracking des ventes en affiliation particulièrement complexe.

A cela s’ajoutent les AdBlockers qui, eux aussi, « effacent » le parcours des internautes… Et ce n’est pas anodin puisque selon une étude de PageFair, 41% des internautes entre 16 et 29 ans utilisent des AdBlockers et 15% des plus de 60 ans.

Une infographie pour faire évoluer la relation entre annonceurs et éditeurs

Chez Effinity, nous avons décidé de mettre un coup de projecteur sur le tracking en affiliation pour que toutes les parties prenantes, annonceurs et éditeurs, aient une vision la plus claire possible de ce qui se passe réellement et puisse agir en conséquence.

Les annonceurs dont le système de tracking est toujours dépendant des cookies Third-Party (environ 20% des 600 annonceurs de notre plateforme à ce jour) ne suivent, in fine, que les internautes utilisant Chrome. Ils n’ont ainsi pas de visibilité sur les 30% de trafic représentés par les navigateurs Safari et Firefox. Et donc ne rémunèrent pas les éditeurs qui génèrent des ventes via ce trafic.

Avec cette infographie, les éditeurs détiennent un moyen de sensibiliser les annonceurs sur la nécessité d’évoluer vers un mode de tracking plus performant. Ils peuvent également négocier des compensations pour obtenir une rémunération sur le trafic non tracké qui, néanmoins, génère des ventes.

Depuis plusieurs mois (voire années), Effinity incite les annonceurs à évoluer vers un système de tracking plus performant, comme le cookie First-Party en délégation de nom de domaine ou le server to server. Une condition indispensable pour continuer à séduire et fidéliser les éditeurs avec leurs programmes d’affiliation, en permettant que leur contribution soit justement rémunérée.

Dans ce cadre, Effinity va prochainement faire figurer sur sa plateforme d’affiliation le mode de tracking utilisé par les annonceurs. Chaque éditeur pourra ainsi choisir les annonceurs avec lesquels il souhaite travailler en connaissance de cause. 

Pour conclure, on peut noter que l’affiliation a parfaitement su s’adapter aux mutations majeures de son environnement. La fin du cookie Third-party, que certains associaient à la fin de l’affiliation (!), est en passe de n’être plus qu’un souvenir. Et à la condition que les annonceurs mettent en place les systèmes de tracking adéquats, l’affiliation reste un modèle attractif et performant, qui continue à jouer son rôle premier : permettre à une diversité de partenaires de monétiser les services (gratuits) qu’ils rendent aux internautes dans leurs parcours d’achat. 

Vous pouvez télécharger l’infographie en grand format en suivant ce lien : Infographie tracking en affiliation.

Vous pouvez également découvrir l’article du Journal du Net, “Infographie : les points de blocage techniques du tracking en affiliation”, qui recueille les témoignages de Matthieu Wolf, directeur de business développement du Parisien, et de Christophe Bosquet, président d’Effinity.

  

* Rappel des différents modes de tracking en affiliation

  • Les cookies First-party sont déposés par le même domaine que celui du site visité et sont utilisés pour sauvegarder les préférences d’un utilisateur ou le fait qu’il soit connecté, etc.
  • Les cookies Third-party sont déposés par un autre nom de domaine que celui du site visité et sont utilisés pour permettre le partage d’informations sur un internaute entre différents sites.
  • Le tracking Server to server transmet les informations, de suivi de l’internaute de serveur à serveur. Ce système ne trace pas l’internaute, mais uniquement sa provenance. Il n’y a donc aucun dépôt dans le navigateur.
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